Tipaza

On a rendez-vous à 10h avec notre "taxieur" (réservé par l'hôtel pour 8000 DA). Il fait beau.

On gagne l'autoroute par les chemin de traverse.  Près du jardin de Beyrouth, de la cité olympique avec sa coupole, du ministère de la défense avec son luxueux parking, de la cité Climat de France à Bab el Oued. Autoroute dans la plaine. Plein de constructions d'immeubles (hauts) partout. Des serres en grande quantité. On sort de l'autoroute une trentaine de km avant Tipaza et on prend la nationale qui longe la côte. Vignes. Cultures maraîchères et la mer. La montagne dans la brume. Forêt de pins. Eucalyptus.

On va voir le « tombeau de la chrétienne » (qui n'est ni chrétien , ni tombeau). Des ouvriers travaillent au désherbage des gradins du toit. Puis on reprend la route vers Tipaza.

On se gare sur le port de Tipaza. Bateaux de pêche. Cinéma des frayeurs. Panique garantie, ça s'entend de l'extérieur. Digue monstrueuse très récente. On rencontre nos premiers groupes d'enfants. C'est mardi (il n'y a pas classe) et demain c'est le 1er mai.Des amoureux sur la digue. La ville s'agrandit en une multitude de hauts immeubles tout alentour. On mange au Dauphin. C'est bon mais cher.

Et ensuite les ruines. Un guide, mine de rien, nous prend en charge. Beaucoup, beaucoup d'enfants en voyage scolaire. Le site est entouré de forêt et donne sur la mer. Des quantités de pierres sont parties pour des constructions, y compris celle d'un hôpital à l'époque coloniale. C'est un bel endroit. La mer est bleu marine avec des moutons blancs et des vagues sur les rochers. Le site est superbe mais il n'y a pas de construction debout à part un petit portique.