Au bord de la Neva
Dans les jardins de l’amirauté
La glace flotte sur la Neva
Le musée de l’Hermitage
Les palais se reflètent dans la Neva
Petit restaurant en sous-sol
La Neva et l’académie des arts
Le Palais d’Hiver
La Neva et la forteresse Pierre et paul
La Neva à Saint-Petersbourg est un fleuve majestueux. Elle est très large et bordée de palais qui se reflètent dans l’eau. C’est superbe. Le panorama est grandiose. La Neva est grand miroir dans lequel se reflètent les palais de la rive d’en face dont le palais Menshikov et la fortesse Pierre et Paul. Les bateaux ne circulent pas au début avril. Il y a encore des morceaux de glaces qui dérivent.
On salue le Cavalier de Bronze - un groupe d’enfants écoute sagement les explications de la maitresse. La flèche de l’amirauté domine un parc où des jeunes femmes promènent leur bébé en poussette. Le temps est superbe, un peu frais.
Et c’est le Palais d’Hiver avec sa grande façade verte et or. L’arrière du Palais longe la Neva. Il abrite dans une de ses ailes le musée de l’Hermitage et sa superbe collection de peintures françaises. On nous avait annoncé plusieurs heures d’attente pour visiter le musée, mais à cette saison il n’y a que des groupes de lycéens et des militaires.
Le long de la Moïka un petit bistro nous accueille.
La forteresse Pierre-et-Paul témoigne de la fondation de Saint-Petersbourg. Elle a été construite en 1703. Elle était destinée à assurer la défense contre les Suédois. Elle n’eut jamais à soutenir de siège. Elle fut une prison jusqu’à la révolution . L’élégante flèche dorée de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul domine la Neva.
On se promène sur les remparts en regardant glisser les morceaux de glace sur la Neva. Au pied des remparts, bien protégés du vent, des gens en maillot de bain prennent le soleil en regardant la Neva.
Il ne fait pas très chaud, on se dirige vers le musée Kirov. Dans un parc, un quinzaine de personnes manifestent en levant une pancarte. Leur manifestation paraît un peu ridicule au milieu des jeux d’enfants, leur cause l’est moins - ils dénoncent la corruption du capitalisme.
Le musée Kirov est assez rigolo. Le clou, c’est le casquette de Kirov avec le trou de la balle qui l’a tué. C’est assez naïf - le communisme raconté aux enfants !
Sur la Kammenoostrovski prospect, les petits restaurants sont en sous-sol.
Le cavalier de bronze
Devant lui, la mer était vide ;
Méditant de grave desseins,
Il regardait vers le lointain.
A ses pieds le fleuve splendide
Où passait un pauvre canot.
Sur les rives marécageuses
ça et là de tristes hameaux
Où des familles besogneuses
De finnois trouvaient un abris ;
D’immenses forêts fremissantes
Où jamais le soleil n’a lui...
Pouchkine
Trad. J.L. Backès