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Une beerlao à Muang Ngoï en terrasse au dessus la nam Ou
Les petits bateaux qui servent à tout
La nam Ou se faufile entre les montagnes.
Les algues à la tomate et à l'oignon sèchent au soleil.
Les teks à la sortie du village
Au Laos les vaches sont plutôt petites. Elles donnent très peu de lait.
Une tisseuse de soie au bord du chemin
Le travail de la tisseuse
Les bateaux sont prêts à nous ramener à Nong Khiaw.
On attend le bateau.
On est bien serrés dans le bateau.
Les bateaux sont partis.
Les buffles aiment bien les bords de rivière.
Balade dans la campagne
Une partie de kataw (ou takraw pour les laossiens) - genre de volley avec essentiellement les pieds mais pas de mains ni bras.
MUANG NGOÏ
Lundi 9 février 2015
Nous sommes réveillés aux aurores par les coqs. Nous prenons un petit déjeuner assez moyen. Notre bateau pour Muang Ngoï est à 11h. Nous avons un peu de mal à nous réveiller. Nous nous baladons jusqu'au groupe scolaire. La rue est envahie de jeunes en uniforme scolaire. C'est l'heure de la pause casse-croûte du matin.
Nous prenons notre bateau (25 000 kip/pers). Nous sommes très mal installés et un peu serrés. Nous tournons le dos à la rivière. Il est plus difficile de profiter du paysage. Nous voyons beaucoup de troupeaux, des ramasseurs d'algues. Par moment, le courant est fort. Quand nous arrivons le ciel s'est dégagé. Nous trouvons un bungalow au Ning Ning (200 000 kip).
Muang Ngoï nous fait meilleure impression que Nong Khiew. Nous déjeunons au Ning Ning (laap de canard). Il y a plein de canards dans le village.
Une petite sieste et on s'en va vers la campagne par une large piste. Champs de manioc, d'ananas, de bananiers. Des tecks. Des cultures de verdure... des rizières sèches où paissent des troupeaux. On arrive à la grotte, il y a des fleurs : poinsettas et bougainvilliers. On snobe la grotte mais on paie le péage. On traverse la rivière à pied et on se dirige vers le Bo village. Mais il est trop loin. On revient. On prend un pot en face de la grotte. On regarde le travail commencé par la tisserande et les étoffes exposées. Il y en a de belles en soie, d'une bonne dimension. On en achète une pour 80 000 kip. La femme nous fait une démonstration ; c'est compliqué. Les fils sont très fins.
On prend le pont et on rentre au village. Le temple avec les bonzes. Les joueurs de takraw (volley au pied).
...
De MUANG NGOÏ à NONG KHIAW
Mardi 10 février 2015
Les coqs et le tambour des bonzes ont du mal à nous réveiller. Il fait froid. Nous n'avons pas faim au petit déjeuner. Nous attendons le bateau pour Nong Khiaw. Le temps s'éclaircit assez vite.
Nous sommes encore plus mal installés qu'à l'aller. La planche est plus étroite et plus basse. De temps en temps, des nuages sont accrochés à la montagne. C'est très joli.
À 11h on est à l'hôtel (le même qu'à l'aller). Au restaurant, mangent des bonzes. Il faut leur laisser beaucoup d'espace. Dans la troupe il doit y avoir le monseigneur des bonzes. Ils sont quatre à table. Le petit jeune est dehors sur un banc (et ne mange pas). Monseigneur est avec sa cour et avec ses équipages : quatre femmes (chicos), un chauffeur et une grosse voiture. Nous, nous avons des rouleaux de printemps en quantité astronomique (très bons).
On va faire un tour au bureau des bus sous la cagna. Ce n'est pas si loin que ça. Il y a des bus le matin. Le premier à 8h30.
Sieste. Balade en direction de la grotte. Dîner à l'hôtel.