Lisbonne et sa région
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8h - Il fait beau sur Lisbonne. Au loin dans la brume, les bateaux ont commencé leur ballet sur le Tage.

Les rues sont calmes. Seuls des enfants jouent à glisser sur la rampe d’un des innombrables escaliers surplombé de balcons et de linge séchant aux fenêtres.


9h - Le tram 28 nous mène par un dédale de petites rues en pente au Castelo de Sao Jorge qui domine toute la ville de Lisbonne.
Dans une cour du chateau un musicien joue des airs anciens
Le chateau surplombe des jardins superbement fleuris. On entend au loin des accents de tambours.

  

11h - Habillés aux couleurs du Portugal, des jeunes, le chapeau en arrière sur la nuque, parcourent les rues de l’Alfama battant allègrement leur tambour. Ils sont menés par un chef plus agé, le chapeau sur la tête, qui ne les quitte pas des yeux en rythmant la cadence avec sa baguette.


11h30- Au bas de l’Alfama les gens attendent le passage de la fanfare. La plupart ont un oeillet rouge à la main.
Plus loin, c’est la distribution des oeillets. Il y en a pour tout le monde.

De 15h à 16h30 - C'est un défilé multicolore et joyeux mêlant revendications, danses et chansons.
On est porté par cette ambiance de fête.
Il en arrive toujours et il y a de plus en plus de monde. Des ballons, des banderolles, des groupes de danseurs, des fanfares ... on en prend plein les yeux et les oreilles.

16h30 - La manifestation est finie.
On a encore le tumulte dans la tête, les scènes colorées qui se mélangent.
On garde précieusement des images, celles des gens, anonymes, sur lesquels notre regard s’est arrêté. Sur leur visage on a cru entrevoir l’espoir d’une vie meilleure et on s’y accroche.

17h - La foule s’est dispersée. Beaucoup ont envahi les cafés pour revivre cette journée dans des discussions bruyantes.
L’elevadore est arrêté. On montera à pied.

Sur le Tage les bateaux continuent à transporter ceux qui habitent dans les cités dortoirs d’en face.

Mais la grande fête c’est cet après midi entre la Praça Marquès de Pombal et la Praça do Rossio.

Un 25 avril à Lisbonne

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14h30 - A Restauradores, c’est l’attente, meublée par les vendeurs d’oeillets.
Toutes les classes d’âge sont représentées, et même un large éventail de catégories sociales. On sent bien que ce qui s’est passé en 1974 est bien un événement fondateur. D’ailleurs, la jeunesse - qui n’était pas née en 1974 - est là. On la voit et on l’entend. Ils sont aussi là avec leurs enfants perchés sur les épaules ou dans des poussettes.

15H00 - Comme une grande vague lente, une foule armée de drapeaux et de banderoles déferle sur l’avenue. C’est une incroyable cacophonie de musique, de chants et de slogans.
C’est l’armée qui ouvre le défilé. Normal, puisque ce sont de jeunes capitaines de l’armée portugaise qui ont été au départ de la révolution du 25 avril 1974.
Suivent :
les mouvements de jeunesse, les mouvements anti-racistes, les syndicats, les ouvriers, les enseignants, les intellectuels, les personnels de santé, les mouvements féministes, les partis politiques...
Quelques grands thèmes ressortent nettement :
- la lutte contre le racisme,
- le combat des femmes pour l’égalité des droits et le droit à l’avortement,
- l’opposition à la fermeture des hôpitaux dans les petites villes.
On n’était pas dépaysés.

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