Feral goats
Il y a une controverse dans le Burren sur le statut de la chèvre sauvage. Certains pensent que ces populations de chèvres ne sont pas viables et endommagent les prairies et les murs de pierre. En revanche, une partie de la population estime que les chèvres sauvages sont un aspect important de la valeur du patrimoine et que le Burren devrait être laissé à lui-même. D'autres estiment qu'il faut une stratégie de gestion du nombre de chèvres à un niveau soutenable et qu’il faut sauvegarder les races gaéliques anciennes.
Quelle surprise et quel plaisir ce furent au cours de notre errance à travers le Burren de rencontrer les "ferals goats" ! Au dire des habitués de la région, on a eu de la chance.
Les "feral goats" (chèvres sauvages) sont facilement reconnaissables dans le Burren. Avec leurs manteaux hirsute, la barbe et des cornes retournées vers l’arrière, ces créatures se rencontrent naturellement dans le paysage rocheux.
Les troupeaux de chèvres sauvages (Capra hircus) peuvent être vus errer partout dans le Burren. Les feral goats ne sont pas sauvages, dans le vrai sens, elles descendent de chèvres domestiquées qui ont été laissées en liberté. Certains ce sont alarmés du fait que nombre de ces animaux s’attaquent aux plantes. En fait, l'inverse est vrai, car elles ont tendance à maintenir leurs activités de pâturage sur la garrigue, et freinent le développement des broussailles envahissantes ; elles participent donc à l'équilibre écologique.
Le nombre de chèvres sauvages présentes actuellement est estimé à plus d'un millier d'individus en dépit d'un récent abattage.