Accueil Mada
Le sud-est de Madagascar (Manakara, Mananjary)
Photos du canal des Pangalanes
Au sud-est de Madagascar : Mananjary
Au sud-est de Madagascar : Manakara
Le train de Manakara à Fianarantsoa


Recadrer

Madagascar

Mada Sud-Est

Le canal des Pangalanes

2005-2008-2013

Les zébus dans l'embouchure

Un village au bord du canal

Le déjeuner se prépare

Départ sous la pluie

Bord de mer

En Pirogue à Mananjary


Départ le matin de la plage de l'embouchure avec Roger. Il y a un chef rameur à l'arrière et deux mousses amateurs de goyaves à l'avant.

Traversée de l’embouchure très large. Il y a beaucoup de monde ; sur des pirogues ; à pied ; avec des zébus …

Les femmes ont commencé la pêche aux bichiques. On prend le canal de largeur modeste et à contre courant. On passe devant le village des piroguiers. On croise des pirogues chargées de charbon de bois, de brèdes ou de petit bois de construction.

Un village dans les palmiers

Végétation :  des nénuphars (violets, roses, blancs, bleus), quelques jacynthes. Le canal est bordé de plantes grasses ressemblant à des aloès ou des agaves et d’oreilles d’éléphant. On longe une forêt d’alioni. Il y a aussi des eucalyptus et des ravanella (arbre du voyageur), des goyaviers, un « canellier », des cocotiers et l’arbre dont le bois sert à faire les pirogues.

On prend un bras très étroit qui conduit à un village avec de petites maisons en bois et palmes, bien alignées. On traverse et on va jusqu’à la mer. Des piroguiers essaient de franchir la barre. Ensuite le canal file tout droit dans la même végétation. On voit moins de pirogues.

Arrêt dans les goyaviers. On goûte une goyave mûre. C’est sucré et poivré. C’est bon. Petit fruit rouge. En principe elles seront toutes mures au mois de novembre. On admire encore la mer et ses grosses vagues.

Retour. Avec le courant. On croise pas mal de pirogues qui reviennent du marché avec de gros bidons qui peuvent contenir soit de la benzine (probable) soit du rhum (au dire de Roger). Il y a aussi du manioc et d’autres choses.

Les deux mousses rament peu mais mangent des goyaves. On s’arrête au grand village des piroguiers. Petites maisons en bois bien alignées au plancher surélevé d'une vingtaine de cm au dessus du sol. Il y a beaucoup d’activité : lessive et vaisselle dans le l’eau du canal. On trouve des boutiques et l’atelier du maçon-mécanicien-menusier. Il construit sa maison (à étage). On salue la mère du guide. Elle est vieille (90 ans ? on ne connaît pas précisément l’âge des vieilles personnes faute d’état civil à l’époque). Dans le village le riz sèche un peu partout sur des nattes et les poules se servent. Il y a une pirogue en construction sur la berge du canal.

On embarque un nouveau rameur expérimenté. A l'embouchure la mer est agitée. Grande activité sur la plage de l’embouchure.


En Pirogue à Manakara


Ce matin Il pleut. Il a plu toute la nuit.

On rejoint la pirogue sous le pont rouge. Patrice fait préparer une bâche pour nous mettre à l'abri. La pirogue est une pirogue classique, un peu plus grande que celle qu'on avait à Mananjary. Il y a des dossiers et des coussins ; 4 rameurs, 2 à l'avant, 2 à l'arrière. Les rameurs de l'avant sont plus jeunes que ceux de l'arrière. Il pleut.

On part sur la rivière Manakara. Le vent de sud-ouest nous envoie la pluie sur les genoux. Le guide nous donne un parapluie qu'on met d'abord devant puis sur le côté.

Les berges, comme à Mananjary, sont couvertes vacoa (pendemus) et d'oreilles d'éléphant. Mais il n'y a pas les iniaoly. La végétation est faite d'arbustes épais et d'oreilles d'éléphant. La rivière est large.

Les femmes ont installé le long des joncs des pièges à crevettes. C'est un fagot de branches feuillues retenu par des bambous plantés dans le sol.

Pause café. On visite un petit village de pêcheurs. Ils préparent les filets à langouste. La langouste se prend dans les grandes mailles du filet. Il n'y a plus de pêcheurs en mer ; ils sont rentrés bredouilles.

On reprend la pirogue dans le vent et la pluie; Nénuphars. L'un des piroguiers nous cueille deux fleurs. On reprend un petit bout de canal et on fait demi-tour.

Déjeuner au "Trou du Commissaire". Il y a les bungalows de l'hôtel "la Vanille". On s'installe sous des paillotes ouvertes avec table ronde (récup' de rouleaux de câble). On est mouillé, on n'a pas très chaud. Ils allument 4 réchauds à charbon de bois pour 3 marmites et un gril. On attend en regardant le coq et les pintades. Repas pantagruélique : carottes râpées cuites à l'huile ; poisson grillé (thon) ; romazava avec crevettes, riz rouge, poisson en sauce. C'est très bon; On finit avec des bananes et un café.

Pendant le repas on discute avec Patrice. C'est un défenseur du pouvoir en place de Ravalomanana et il dénigre les régimes précédents. Il aime l'autorité, la sécurité, l'esprit d'entreprise. On évoque la situation difficile des instituteurs publics dont les journeaux parlent beaucoup. Patrice se lâche : ils ne font pas leur travail, tout comme les profs de fac, les fonctionnaires d'une façon générale sauf les gardiens de prison. Il prétend qu'un gardien de prison débutant gagne 200 000 Ar et qu'un instituteur gagne 160 000 Ar et que c'est normal si on veut de la sécurité.

C'est reparti sous la pluie. Les piroguiers rament comme des durs.

Arrêt plantation. Au bord du sentier il y a de belles plantes carnivores. La plantation est minable. Les pieds de vanille sont plantés tous les 20 cm au lieu de 2 m ; les supports sont des planches et l'ombre est assurée par un filet. Ce n'est pas très bien entretenu. Le bâtiment est délabré. Il y a de vieux alambics abandonnés, un château d'eau en construction éternelle. C'est sale. Belle vue sur la rivière Manakara. Au retour de la plantation on traverse un hameau de quelques maisons de pêcheurs qui respirent la misère. Le guide nous fait la remarquer que certains donnent aux pauvres et que quand on ne le fait pas, il se fait agresser !

Préparation des filets à langouste

Retour.

On paie (70 000 Ar) et on donne 10 000 AR à partager entre les piroguiers. Patrice tire la tronche. Il retrouvera un peu le sourire quand on lui donnera 5 000 Ar.

Belle fleur de plante carnivore

Le canal est un miroir

Photos

Mananjary

Manakara

Canal des Pangalanes

Train Manakara-Fiana.

Carte Sud-Est (+/-)

Carte Mada

fouche.papin2@orange.fr

Web Creator 7

CSS - Panels fixes

On embarque un nouveau rameur expérimenté. A l'embouchure la mer est agitée. Grande activité sur la plage de l’embouchure.

C'est reparti sous la pluie. Les piroguiers rament comme des durs.

Arrêt plantation. Au bord du sentier il y a de belles plantes carnivores. La plantation est minable. Les pieds de vanille sont plantés tous les 20 cm au lieu de 2 m ; les supports sont des planches et l'ombre est assurée par un filet. Ce n'est pas très bien entretenu. Le bâtiment est délabré. Il y a de vieux alambics abandonnés, un château d'eau en construction éternelle. C'est sale. Belle vue sur la rivière Manakara. Au retour de la plantation on traverse un hameau de quelques maisons de pêcheurs qui respirent la misère. Le guide nous fait remarquer que certains donnent aux pauvres et que quand on ne le fait pas, il se fait agresser !